Depuis les propositions pionnières de Serge Latouche, les pensées décroissantes se sont frayées un chemin et une légitimité dans le monde intellectuel et universitaire. On découvrira ici le dynamisme et l’originalité de la pensée de l’école catalane de la décroissance.
Dans une lettre à sa sage femme, Claire revient sur la naissance de son premier enfant. A l’heure où l’accouchement non médicalisé est souvent diabolisé, et rendu difficile par l’État, l’autrice affirme la possibilité d’autres choix, et la puissance qu’elle tire de cette expérience.
La revue Terrestres est désormais reconnue comme un organisme d'intérêt général, permettant de déduire 66% du montant de vos dons. Et nous avons plus que jamais besoin de vous, pour pérenniser et amplifier ce travail collectif de création d'imaginaires des mondes à venir. Merci de votre aide !
Clientélisme, autoritarisme, le lobby nucléaire et l’État ne reculent devant rien pour faire avancer l'enfouissement des déchets nucléaires français. La bande dessinée « Cent Mille Ans » offre une plongée dans les rouages du projet CIGEO, et revient sur l'opposition qu'il suscite depuis maintenant 40 ans.
Les oiseaux ont dernièrement fait l’objet de multiples ouvrages, non seulement parce que la destruction de la biodiversité les met en danger, mais aussi parce qu’ils invitent à écouter la nature autrement. A travers la recension croisée de trois livres récemment sortis, Roméo Bondon suit les trajectoires tracées par des auteurs sur la piste des oiseaux.
Penser différemment le territoire, grâce aux oiseaux : à rebours de la fascination des scientifiques pour la compétition animale, Vinciane Despret propose une conception du territoire attentive aux assemblages et relations d’interdépendance qui s’y jouent. Le savoir, nous dit-elle, doit devenir l’allié des vivants qu’il étudie.
Violette Pouillard a récemment publié une histoire inédite des zoos par les animaux. En donnant la parole aux captifs, ce livre nous plonge dans le quotidien de ces millions d’animaux qui ont pour geôliers ceux qui disent les protéger. Un plongée dans l’empire du conservationnisme.
Le 27 septembre 2020, Pierre Madelin répondait aux questions de Virginie Maris à propos de son dernier livre, "Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement", paru aux éditions Ecosociétés en septembre 2020.
Dans Le temps du paysage, Jacques Rancière nous parle de l’art des jardins. Ce qui semble être une branche pour le moins secondaire des beaux-arts a été pourtant, à l’époque la Révolution française, le site d’un déplacement essentiel du concept de « nature ». Un déplacement artistique, mais aussi politique.
Que nous arrive-t-il politiquement ? Un vent mauvais souffle et les jours heureux ne reviennent pas. A l'horizon, les promesses d'auto-gouvernement, d'un quotidien qui s'améliore, de l'émancipation des dominations, de la jouissance du présent s'estompent dans le brouillard. Après le temps de l'indignation, de la colère, voici celui de la peur. Mais inévitablement reviendra le temps de la colère politique.