L'idéologie dominante de l'extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable, dont Terrestres publie la traduction en français. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l'arrêter.
Suite à la réélection de Trump, de nombreux collectifs de gauche – syndicats, associations, médias et revues alternatives, dont Terrestres – ont annoncé leur départ de « X » et appelé à s’inscrire sur Bluesky ou Mastodon. Une position très insuffisante, jugent les auteurs de cette tribune.
Nous avons déjà bien trop attendu pour le faire : dans les prochaines semaines, nous allons suspendre notre compte sur Twitter/X. La manière dont le réseau a été mis au service de la propagande fasciste de l'extrême droite américaine et internationale est proprement intolérable : nous ne pouvons plus nous taire.
Depuis trop longtemps, rien ne semble ralentir la course infernale de l'ogre Vincent Bolloré. Rachetant médias et maisons d'éditions, ce milliardaire réactionnaire assoie lentement mais sûrement un contrôle sur les paroles et les esprits. Des dizaines de collectifs et d'associations appellent à la riposte.
L'histoire du Front populaire de 1936 commence en 1934 par une manifestation ouvrière massive pour éviter un coup de force fasciste. Comment s’est créée cette alliance au sein de gauches qui se détestaient ? Retour sur un mouvement par en bas qui a ensuite contraint les formations politiques et syndicales.
ÉDITORIAL — En tant que média, et a fortiori en tant que revue d’écologie politique, les évènements électoraux de cette semaine nous obligent. L'aventurisme d'un président aux abois et la radicalisation de la scène électorale ouvrent à l'extrême droite les portes du pouvoir. Comment interpréter ce qui nous arrive et comment agir efficacement, dans les urnes et ailleurs ?
Alors que plusieurs livres récents mettent en garde contre une tentation écofasciste à venir, le philosophe Fabrice Flipo estime que les fascismes d’aujourd’hui et de demain n’ont rien à voir avec l’écologie politique. Selon lui, la notion d'écofascime repose principalement sur l'analyse de groupuscules sans envergure et dont l'écologisme n'est qu'apparent.
Relocalisation de la production, critique des nuisances provoquées par les éoliennes, défense du nucléaire comme énergie bas carbone… depuis peu, l’extrême droite se réapproprie à sa façon les enjeux écologiques. Cette tendance participe-t-elle d’un mouvement plus large, qu’on aurait tort de ne pas prendre au sérieux sur les plans intellectuel et politique ?