Bonnes feuilles – En 1869 et 1880, le géographe et militant anarchiste Élisée Reclus publie deux livres qui seront les plus réédités et traduits du grand savant. Avec Histoire d’un ruisseau et Histoire d’une montagne, Reclus s'adresse au plus grand nombre dans une langue vivante pour décrire la complexité et la beauté de la nature. Cent-cinquante ans plus tard, ces deux textes résonnent aussi comme des récits écologiques. Nous publions la préface de cette réédition.
Aux premières loges du désastre écologique, des naturalistes assument la portée politique de leurs pratiques de défense du vivant et des milieux. Ces professionnels et amateurs spécialistes de la biodiversité s’organisent pour sortir de leur impuissance. Cet entretien fleuve avec des membres des « Naturalistes des terres » offre une plongée dans un mouvement naissant et bouillonnant d’inventivité.
Drogué et perfusé aux énergies fossiles, le capitalisme va-t-il trouver son salut grâce à la fusion nucléaire ? Quelle direction prendrait la société industrielle si une improbable énergie nucléaire à très haut rendement voyait le jour ? Au lieu de croire qu'elle ouvrirait une période d'abondance heureuse, le spécialiste de permaculture David Holmgren invite à imaginer une descente énergétique frugale. Seule voie raisonnable pour briser la mythologie de la croissance.
Il y a un an, le méga-feux dévorant la forêt des Landes avait conduit Arthur Rimbaud à sortir de son silence post-mortem. Celui qui donnait au poète la mission de devenir “voyant” a confié à Terrestres une reprise actualisée de son poème Sensation écrit en mars 1870.
Il y a un mois, le gouvernement publiait finalement son décret de dissolution des Soulèvements de la Terre. D’un trait de plume, le pouvoir espère avoir fait disparaître ses opposants politiques. Quelle est la nature de ce texte porté par Darmanin ? Yves Citton a mené l’enquête et jette une lumière inédite et pleine d'humour sur la signification de ce décret romanesque. Il apparaît que les griefs formulés à l’encontre du mouvement peuvent être lus comme autant d’éloges.