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L’entretien a lieu avant le « confinement », dans un ancien estaminet, dans la maison qu’occupe la philosophe. Entre une large boîte à lettre et une vieille forge.

Plaisir de revoir celle qui fut ‘ma prof’, joie d’entendre son rire à nouveaux frais. Un enregistreur, un café réchauffé, un bloc-note « être forêt » , parfait.

La parole vient, fluide et habitée, veineuse et outillée. Cela a lieu dans le marais bruxellois, cela parle à partir de son livre Réactiver le sens commun, lecture de Whitehead en temps de débâcle : cela discute de fils qui se soutiennent, d’agacement par rapport aux apôtres de l’Effondrement, d’incertitudes risquées, de tri collectif, de points de bascule et de continuité, de ruptures et de long fleuve intranquille, de mises en culture balbutiante pour un faire-autrement, de milieux empoisonnés et de tissus (re)génératifs, de canots de sauvetage et d’empirisme vivant (aventureux), de cuisines et d’opérations d’évaluation, de dieux sans pedigree, de rumination et de co-errance, d’anarchie pragmatique, d’animaux et d’extra-terrestres, de matrices pour des applications, impliquées. D’attention aux possibles qui insistent, ici.

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Entretien réalisé par Nicolas Zurstrassen