Si toute l’architecture est une architecture de l’Holocène, comment inventer l’architecture de l’Anthropocène ? Pour répondre à cette question, la philosophe australienne McKenzie Wark effectue un étonnant détour par… les plages du débarquement de Normandie. Auprès de Bernal, un scientifique aussi singulier qu’inventif, on apprend que les accidents expérimentaux seraient peut-être la clé pour concevoir les bâtiments des temps troublés à venir.
Dans « Prendre la clé des champs », livre et exposition à succès, le philosophe Sébastien Marot entend réconcilier architecture et agriculture. Leur présentation à Nantes est l’occasion de se pencher sur les relations que la pensée critique entretient avec l’architecture institutionnelle en général et avec la fabrique de la métropole en particulier. Comment éviter la récupération des idées de l’écologie ?
Dans les années 1960 a émergé une architecture de la désertion, entre écologie et cybernétique. Comment cette aventure a-t-elle finalement épousé le modèle industriel et extractiviste ? L’architecte Norman Foster, récemment célébré dans une exposition et symptôme de cette dérive, fait ici l’objet d’une salutaire déconstruction.
Matériau emblématique de la société industrielle, omniprésent dans ses villes comme dans ses infrastructures, le béton a néanmoins été fortement critiqué, et on lui a souvent opposé les vertus de la terre crue. Mais depuis quelques années, ce sont les cimentiers eux-mêmes qui s'approprient ce matériau et l'intègrent à leur production. Bonne nouvelle ou franche hypocrisie?
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