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Cet article a été initialement publié le 30 juillet 2019.

Jusqu’à peu, la chaleur de l’été instaurait une souveraineté particulière sur les corps et les esprits : y dominaient des affects d’excitation, des désirs de délassement et d’évasion – même pour ceux, nombreux, qui ne partent pas en vacances. Désormais, la période estivale se couvre d’une gravité croissante, d’un malaise devant une nature qui rechigne à accueillir paisiblement les loisirs et le repos des humains. Plus qu’une campagne électorale ou la publication d’un énième rapport scientifique, l’été joue un rôle central dans l’avancée des thèmes écologiques dans l’opinion publique. Université d’été à ciel ouvert, le temps qu’il fait permet d’éprouver et de rencontrer l’épaisseur de la catastrophe climatique.

Saisi dans le bain-marie caniculaire, un nombre croissant de Français, d’Européens, d’Indiens1 découvre par les travaux pratiques la science patiemment établie par le GIEC. Derrière les volets clos ou dans le son hachuré des ventilateurs, les lointains discours alarmistes semblent envahir de leurs murmures amers chaque gorgée d’eau ou pièce fraîche. Dès 10h du matin, les abstraites projections des courbes de CO2 se confondent étrangement avec l’ombre des murs de la ville : les curieuses lignes qu’ils dessinent sur le sol ou les brutales verticales qui se dégagent des bâtiments valent une bonne leçon de climatologie. On sait maintenant que la terre a le profil d’une gueule cassée et que le siècle pourrait bien offrir à l’humanité industrielle les moyens ultimes de l’écocide.

Défaite du scepticisme écologique

Bouffée d’air chaud ou bouffée d’angoisse ? Depuis 30 ans, l’ensemble des médias de masse ont beaucoup contribué à biaiser le cadrage de la question climatique. Finalement, dans le sauna métropolitain, ils ont tranché la question : le réchauffement est une affaire sérieuse. Davantage que les petits comptoirs idéologiques fort rentables des Luc Ferry, Gérald Bronner, Pascal Bruckner, Jean de Kervasoudé, Benoît Rittaud, Bruno Tertrais qui ont largement participé à leurrer le public sur les enjeux écologiques2. La postérité, s’il y en a une, se souviendra avec quelle assurance et constance tout ce beau monde a matraqué les esprits et semé la plus grande confusion pendant une double décennie sur l’ensemble des sujets écologiques3.

L’étrange défaite est d’abord celle de tous ces scribouillards qui feuilletonnent la misérable vie politique française, de ces conférenciers ès philosophie qui invitent à apprendre à vivre en écartant délibérément la question politique et métaphysique centrale de notre époque, de ces micro-cravates imposant leurs diverses obsessions à tout le pays. L’immersion dans les archives de la presse dominante illustrerait le néant informationnel dans lequel ces fabriques de l’information ont plongé leur lectorat, ou pire, la désinformation régulière qu’ils ont propagée durant toutes ces années.

Dans cet accident industriel médiatique de longue période émerge la voix d’un des éditocrates les plus conformistes, pro-business et pro-gouvernementaux qui puissent exister : Jean-Michel Aphatie. Mieux vaut attendre les maigres fraîcheurs de la nuit pour écouter avec étonnement ce chroniqueur en appeler à la décroissance sur une radio incitant sans cesse par ses batteries publicitaires à vivre en parfait larbin de l’Economie. A une heure de grande écoute, Aphatie explique dans sa chronique que nous vivons notre première canicule politique, que les hommes sont responsables du réchauffement climatique et que ce que la politique a fait, elle peut le défaire : « Les esprits malins (…) parlent de croissance verte pour lutter contre les dérèglements climatiques et changer les modes de production. Mais le mot est faux. Le concept n’existe pas. Ce qu’il faut organiser, c’est la décroissance. Consommer moins, voyager moins, se déplacer moins, produire moins : c’est de la décroissance. (…) Nous sommes prisonniers. Nous assistons au dérèglement climatique. Nous ne savons pas comment changer nos modes de production pour y faire face4». Passé le vertige d’un tel diagnostic, Aphatie suspend son survol critique et regagne des terres idéologiques bien cadastrées : finalement, affirme-t-il, une politique décroissante est compromise au regard de l’importance de la faim dans le monde et de la forte croissance démographique à venir. Voilà comment s’achève le réveil brutal d’un demi-lucide : en dépolitisant les phénomènes sociaux et en expliquant que l’ordre du monde est inaltérable. Convoquer ces deux enjeux importants, qui méritent une analyse en soi plutôt que de servir d’épouvantail, conduit à neutraliser complètement la charge subversive initiale de sa chronique. Conclusion : la décroissance est nécessaire, mais impossible. L’ébranlement idéologique d’Aphatie est de plus courte durée que le temps de sa chronique.

Faim dans le monde et démographie, deux arguments-épouvantails

Arrêtons-nous un instant sur cette rhétorique de l’impuissance qui déclare impossible par le verbe ce qu’elle redoute de voir advenir dans les faits. Le discours du scepticisme écologique aime s’appuyer sur ces deux sujets qui justifieraient l’impossibilité de toute mutation économique et politique : la faim dans le monde et l’humanité en surnombre. Pourtant, ces discours malthusiens n’ont aucun fondement : les plus de 800 millions de personnes souffrant de faim dans le monde le sont non parce qu’il y aurait pénurie de denrées alimentaires à l’échelle globale mais en raison de problèmes d’accès à la ressource (conflits, aléas climatiques, rareté artificielle produite par le marché, non solvabilité des populations, etc.). L’offre alimentaire mondiale excède largement la demande5. Quant à la démographie, depuis le milieu des années 1960, on observe une diminution continue du taux de croissance annuel de la population mondiale : si ce taux était de 20 habitants pour 1000 il y a cinquante ans, il s’établit aujourd’hui à 11 habitants pour 1000 seulement. La plupart des modèles démographiques s’accordent sur une stabilisation de la population mondiale entre 9 et 11 milliards autour de 20506. Autrement dit, on constate une décélération de la croissance démographique mondiale après un pic dans les années 1960 et on s’attend à sa stabilisation d’ici au milieu du siècle. Cette mise au point faite, l’évolution de la croissance démographique au XXIe siècle reste un enjeu politique important qui doit être discuté collectivement, en s’appuyant notamment sur le travail sérieux et courageux du chercheur Michel Bourban. Ce dernier explore calmement les différentes politiques de réduction possible de la croissance démographique afin d’éviter, parmi de nombreux autres éléments de transformation systémique, le chaos climatique7.

Sous quel méridien politique vit-on pour assister à une brève fraternité d’idée entre un éditocrate français connu pour être au service des puissants et n’importe quel article du journal La Décroissance ? Nul doute qu’un mélange de cynisme et d’opportunisme explique la faculté des fast thinkers à changer de ton et de teint : si la rapidité du réchauffement climatique empêche la plupart des espèces de s’adapter et les condamne à moyen terme, les éditocrates savent parfaitement muer soudainement et regagner le sens du nouveau courant. Il y a dix ans, nombre d’entre eux appartenait au chœur des climato-sceptiques ou climato-silencieux (comme Aphatie) ; aujourd’hui, presque tous prennent un air grave et s’émeuvent des désordres climatiques8. Phénomène banal : la critique du système est métabolisée par le système lui-même et on sait combien cela contribue à rendre le capitalisme si résilient9.

La décroissance, un mot déjà usé ?

Alors que pour y masquer les lézardes le vert se peint sur toutes les façades idéologiques – extrême droite comprise10 –, le discours des limites et la mise en cause d’une civilisation emportée par la démesure tend à devenir la petite monnaie qui s’échange partout. Aussi le ralliement d’un chroniqueur mainstream à cette perspective peut être le signe d’une incapacité des écolos décroissants à rendre l’idée de décroissance non appropriable par ses ennemis. La décroissance reste vague et semble toute entière obsédée par la perspective de voûter une série de courbes. On peut pourtant bien imaginer un capitalisme gérant la pénurie de certaines ressources et la décroissance énergétique sans rien changer à ses rapports sociaux fondamentaux. L’augmentation du coût de l’énergie peut bloquer la croissance globale tout en conservant les structures de ce système économique.

Certes, la décroissance n’est pas soluble dans le capitalisme si on l’entend comme un  renversement de la logique d’accumulation illimitée du capital. Pourtant le terme ne semble pas complètement ignifugé contre le feu de la récupération : mot probablement utile dans les années 2000, il se révèle vingt ans plus tard peu efficace pour penser, et sans doute inoffensif face au capitalisme de catastrophes. On peut craindre qu’une écologie qui n’attaque pas franchement le socle de la société industrielle et la matrice économique qui l’a engendrée soit absorbée par le discours dominant. Demain, pour sauvegarder l’essentiel, le Cercle des économistes appellera à une décroissance raisonnée, Terra Nova à une gouvernance partagée des ressources, le parti socialiste le droit à avoir une épicerie bio à moins de 15 km de son domicile et l’extrême droite à la réinscription des variétés anciennes dans le catalogue officiel des espèces et variétés11 : en quoi ce prélèvement dans le lexique et l’imaginaire décroissant obliquera-t-il le cours du monde ?

Quantité de mots sont gâtés et poissent comme une pêche de l’avant-veille : la décroissance et l’écologie n’y échappent pas. Banal destin de la récupération : on croit gagner la bataille des mots tandis qu’on la perd dans les faits. Mais si un mot finit par être récupéré, n’est-ce pas parce que le monde qu’il suggérait n’était finalement pas si éloigné de celui qu’il contestait ?

On a bien du mal à voir dans la plupart des alternatives écologistes contemporaines des propositions tranchant nettement avec le monde présent – si ce n’est la moindre teneur en carbone. Or une subversion politique ne peut s’établir que sur l’existence claire d’un écart qui crée un différend irréconciliable et irrécupérable entre deux manières d’habiter un territoire. Pourtant, les stratégies écologistes dominantes centrées sur l’interpellation et la mise sous pression des pouvoirs économiques et politiques peinent à faire émerger cet intervalle nécessaire, tout comme les invitations à « faire sa part » axées sur des parcours individuels de transformation intérieure.

Mêmes les actions et appels au blocage des entreprises polluantes et des chantiers d’infrastructures qui s’installent peu à peu dans le sillage des Gilets Jaunes et chez un nombre croissant d’écologistes peuvent être digérables : le blocage peut devenir une simple tactique d’agit-prop’ ou un flash mob militant. Sauf s’il s’inscrit dans une stratégie globale de subversion, comme une arme redoutable parmi d’autres, dans un front d’actions plus large. Mais tant que nous n’aurons pas identifié des processus à stopper, des infrastructures à démanteler, des cibles à atteindre, nous ne quitterons pas les rivages de la sidération, toujours propice à la récupération médiatique. Même égrener les noms ennemis – tout le monde ou presque déteste les GAFAM ou Total – reste vain sans imaginer comment s’en débarrasser et pratiquer dès à présent collectivement une autre forme de vie terrestre et numérique.

Les mois ne font plus que 11 jours

Le 29 juillet dernier, l’humanité a dépassé pour la 39e année consécutive depuis 1970 son jour du dépassement – ce qui signifie qu’à cette date, nous avons déjà consommé l’intégralité des ressources que la Terre est capable de régénérer en une année. Rappelée chaque année par les médias, cette date symbolique qui avance sans cesse a aussi été l’occasion d’actions écologistes visant à alerter sur les limites de la planète. Pourtant ce rendez-vous annuel, perdu parmi 365 jours anniversaires, a peu d’efficacité politique.

Pour rendre plus sensible la catastrophe, ne serait-il pas plus intéressant de transposer cette date annuelle en un rendez-vous mensuel et rapporté à chaque pays12 ? Appliqué à la France, dont le jour du dépassement a été franchi le 5 mai cette année, cela reviendrait à considérer que nous vivons à crédit à partir du 11ème jour de chaque mois13. L’intérêt ici est de réinscrire les cycles métaboliques de la Terre dans une temporalité commune à chacun : à partir du 11e jour, continuer à extraire, à transformer, à construire, à rouler, à vendre, c’est à dire essentiellement persévérer à travailler, est complètement irrationnel, funeste, indéfendable. Désormais, les mois ne font plus que 11 jours. Au-delà, ce sont des pas posés sur un sol et une atmosphère qui ne nous appartiennent pas. Voilà l’histoire classique, centrée uniquement sur le social et les interactions humaines, percutée par le temps de la Terre. Ce 11e jour pourrait être l’occasion de réaccorder ces deux temporalités.

Comment ouvrir le conflit politique sur cette base ? En toute logique écologique, on devrait douze fois par an stopper la production du pays à partir du 11e jour jusqu’à la fin du mois, par exemple en bloquant certaines infrastructures et industries (agro-alimentaire, pétrochimie, transport, etc.) responsables de notre sudation estivale. Cela ferait peut-être surgir un véritable différend politique en alliant la mauvaise humeur de la Terre avec une colère et une pluralité d’actions offensives. Reste à étendre plus largement les fronts de luttes pour affronter la monstruosité de notre temps.

Quels affects politiques enfantera cette canicule ?

A l’ombre des jeunes filles en pleurs, à l’ombre de ces générations venant goûter au monde au moment où les ruines écologiques s’accumulent, l’été a dorénavant cet étrange parfum de nostalgie du temps où ni le soleil ni l’orage n’étaient à craindre. Désormais dieux furieux qu’il faut observer et interpréter, nous avons à écouter et à explorer les éléments de la nature. Reste que dans toutes ses profondeurs scientifiques, politiques et poétiques, la catastrophe écologique est inassimilable : nul ne peut prétendre digérer cet événement métaphysique. Pourtant, la seule manière de cerner ses contours, c’est de bouleverser collectivement nos existences et de quitter nos ports d’attaches idéologiques. Endormis par la grande masse des bavards médiatiques, nous avons trop délégué et attendu alors que ce siècle angoissant vient de franchir sa majorité.

La canicule est finalement le moment d’une expérience et d’une rencontre. Dans l’air compact, à la surface du monde habité, ne flotte rien d’autre que des molécules chaudes, chaînes interminables de calories. Qu’éprouve-t-on de si particulier dans cette densité de forces, où tout contraste thermique a disparu et surabonde l’uniformément chaud ? On se sent à l’étroit, pris dans la doublure thermique du monde industriel, et enveloppé de la présence de centaines de milliards de tonnes de carbone brûlées depuis plus de deux siècles. Pour des centaines de millions d’Européens et d’Indiens, l’effet immédiat de cette Terre devenue étuve14 est la privation de sommeil et de mouvements. Quels affects collectifs cette expérience préparatoire à notre siècle thermostatique va-t-elle produire ? La fuite, le combat ou la passivité de l’être qui se sait pris au piège ? Nous voilà donc arrivés à un premier grand rendez-vous politique avec la Terre. Mais tout ne va pas si mal : inquiéter notre sommeil, n’est-ce pas l’ambition secrète de toute bonne question métaphysique et politique ?

  1. Avec une température à 50,8°C mi-juin, la ville de Churu est devenue momentanément l’endroit le plus chaud de la planète. Le gouverneur de la province régionale du Maharashtra a programmé pour cet été le largage par avion de tonnes de glaces pour déclencher artificiellement des précipitations – la mousson ayant plusieurs semaines de retard. Voir Le Monde, 6/06/2019, p. 7.[]
  2. Voir le relevé des interventions médiatiques et le détail des « argumentaires » in Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt, « Y a-t-il un « danger écologique » ? », Socio, 12 | 2019, 159-185. La version électronique est consultable ici : http://journals.openedition.org/socio/4701.[]
  3. Dernier exemple en date avec la Une de Valeurs Actuelles qui nous alerte sur le danger de premier ordre que représenterait l’écologie : « Enquête sur le totalitarisme vert. Les charlatans de l’écologie » (27/06-4/07/2019).[]
  4. Jean-Michel Aphatie, « Canicule : il faut organiser la décroissance », Europe 1, 23 juin 2019.[]
  5. Voir le rapport de la FAM sur L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. http://www.fao.org/3/CA1354FR/ca1354fr.pdf Dans un rapport de 2007, la FAO (l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a montré qu’une agriculture 100 % biologique peut nourrir l’ensemble de l’humanité.  Une nouvelle étude publiée en novembre 2017 par la revue Nature Communications confirme qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 en bio, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Plus largement, et au-delà de cette étude, il faut imaginer une agriculture utilisant moins d’intrants et de machines, plus intensive en main-d’œuvre. Voir http://www.fao.org/ORGANICAG/ofs/index_fr.htm et https://www.nature.com/articles/s41467-017-01410-w[]
  6. Cela signifie que l’explosion démographique est, sauf pour l’Afrique, derrière nous. Cela dit, on observe dans certains pays un nouveau phénomène de contre-transition démographique, notamment dans le cas de l’Egypte. Voir les données des Nations Unies, et notamment l’historique de l’évolution ainsi que les projections de la population mondiale sur la période 1950-2100 : https://population.un.org/wpp/DataQuery/ Voir également sur le site de l’Institut National d’Etudes Démographiques la population mondiale en graphiques pédagogique : https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/graphiques-cartes/population_graphiques/ et Anne Goujon et Zakarya Al Zalak, Pourquoi la fécondité augmente-t-elle à nouveau en Égypte ?, Population & Sociétés, n°551, janvier 2018.[]
  7. Une telle discussion doit avoir pour point de départ le rappel de la centralité d’un certain mode de vie dans le changement climatique ainsi que l’extraordinaire inégalité à travers le monde dans la contribution de chaque habitant à l’augmentation des températures : « De 1900 à 2000, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté d’un facteur 15, alors que la population mondiale a augmenté d’un facteur 4. (…) Dans un rapport publié pendant la COP21, Oxfam (2015) explique qu’au niveau mondial, les 10% les plus riches sont responsables d’environ 50% des émissions de GES, tandis que les 50% les plus pauvres ne sont responsables que de 10% de ces émissions.» Pour les références précises, voir Michel Bourban, « Croissance démographique et changement climatique : repenser nos politiques dans le cadre des limites planétaires », La Pensée écologique, 2019/1 (N° 3), URL : https://www.cairn.info/revue-la-pensee-ecologique-2019-1-page-19.htm[]
  8. Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt, « Y a-t-il un « danger écologique » ? », Socio, 12 | 2019, 178-179.[]
  9. Pour l’analyse d’un échantillon des discours des économistes médiatiques après la crise de 2008 voir Frédéric Lordon, « Les disqualifiés », Le Monde Diplomatique, Novembre 2008, p. 3.[]
  10. Voir Zoé Carle, « Contre-révolutions écologiques. Quand les droites dures investissent la défense de la nature », Revue du Crieur, 2017/3 (N° 8), p. 44-61 et Simon Blin, « Les droites dures s’enracinent dans «l’écologie intégrale» », Libération, 5/05/2019[]
  11. Cette revendication est  portée depuis des décennies par la Confédération Paysanne et le réseau semences paysannes.[]
  12. En tant que moyenne planétaire, le jour du dépassement occulte les inégalités socio-écologiques entre pays pauvres et riches.[]
  13. Sachant que le 5 mai correspond à 126 jours de consommation de ressources, le calcul appliqué à un mois de 30 jours est le suivant : 30×126/365=10,36.[]
  14. Catherine Jeandel, « Vers une terre en surchauffe ? », Terrestres, 15 octobre 2018.[]